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Avez-vous envie d’écrire une nouvelle ?

Certains écrivains s’imaginent que ce sera plus facile que d’écrire un roman, puisque c’est plus court.

D’autres, au contraire, pensent qu’il est plus aisé d’écrire un roman qu’une nouvelle. 

En réalité, tout dépend de la façon de s’y prendre.

Les questions fusent quant au plan à bâtir :  

  • Comment développer l’intrigue ? 
  • Que faut-il inclure ? 
  • Combien de personnages ?
  • Quelle doit être la longueur de l’histoire ? 

Au risque de surprendre, la première étape qui facilite la tâche est de s’atteler aux personnages et pas aux sujets. Une fois que vous saurez sur qui vous voulez écrire, que ses traits seront dessinés, vous pourrez ensuite décider de l’histoire que vous déroulerez.

Déterminer qui sont les personnages

Pour commencer à développer les éléments de la nouvelle, il est nécessaire de se poser les questions suivantes : 

  • Qui est le personnage principal ?
  • Quels sont les personnages secondaires ? 
  • Quelle est la faille à régler ?
  • Quelle histoire est à partager ?

Il n’est pas nécessaire de rentrer dans les détails à ce stade. Il vous suffit d’avoir les caractéristiques premières de vos personnages principaux : âge, genre, apparence, métier, …

Trouver un sujet

Par exemple, nous pourrions prendre comme sujet l’histoire d’une jeune fille qui reçoit en cadeau de son grand-père une ancienne librairie. Le sujet est si vaste qu’il serait possible d’en écrire un roman entier.

Comment réduire le champ d’action ?

Les questions à se poser :

  • Quelle est votre partie préférée d’une histoire ?
  • Quelle tension pouvez-vous ajouter ?
  • Décider d’un événement spécifique pour l’histoire

Créer l’univers

Pour écrire une nouvelle captivante, nous devons connaître l’univers de chaque personnage. Plus vous en connaîtrez les détails, plus vous serez à l’aise pour décrire chaque scène. 

Les questions à se poser :

  • Quand l’histoire se déroule-t-elle ?
  • Que savons-nous de cette époque ?
  • Quels succès ou échecs peuvent arriver au personnage ?
  • Qu’est-ce qui peut mal tourner ? 

Par exemple, si votre histoire se déroule dans les années soixante, il est intéressant de se renseigner sur les événements de l’époque. Faire quelques recherches sur l’histoire de la ville dans laquelle se déroule l’action, vous permettra de pimenter régulièrement votre récit d’anecdotes et de parsemer de détails réalistes l’environnement de vos protagonistes. 

La longueur à prendre en compte pour écrire une histoire courte

La nouvelle ne peut pas vraiment être limitée par sa taille. 

Cependant, les Américains placent la nouvelle dans trois catégories selon sa longueur : 

  • l’histoire courte (ou short story) compte moins de 7 500 mots
  • la novelette comprend les histoires entre 7 500 et 17 499 mots
  • la novella comprend les histoires entre 17 500 et 40 000 mots. 

Cela donne un ordre d’idées, mais il ne faut pas vous limiter pour autant.

L’intrigue

Vous allez vite vous rendre compte qu’il ne vous est pas possible de suivre plusieurs histoires parallèles ni mettre en place de nombreuses trames.

Un arc sera bien suffisant tant que vous délivrez votre récit avec ses rebondissements et ses tensions.

Considérez chaque scène comme une version abrégée d’un chapitre. Il ne s’agit pas d’en faire un résumé, mais de rester sur l’essentiel.

Les conseils à suivre : 

  1. Concentrez-vous sur un seul point de vue.
  2. Insérez quelques dialogues pour faire vivre votre texte 
  3. Ne laissez pas le personnage principal prendre toute la place. Faites intervenir d’autres personnages. 
  4. Les cinq sens et les cinq “W” : Voir, entendre, sentir, goûter et sentir sont le qui, quoi, quand, où et pourquoi de l’écrivain. Penser à les intégrer dans chaque scène. 
  5. Incluez un peu d’enjeu dans chaque scène (émotionnel, physique ou spirituel).
  6. Assurez-vous que le personnage principal a un but ou une motivation. 

La nouvelle donne l’opportunité de laisser une fin ouverte. Plutôt que de proposer un twist qui sonnerait le glas définitif, votre nouvelle peut se terminer comme elle a commencé. La fin ouverte permet au lecteur de laisser libre cours à son imagination et de choisir le point final à donner à l’œuvre.

À vos crayons !